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8 juin 2012 5 08 /06 /juin /2012 08:47

C'est une question que chaque membre des AA se pose à un moment ou à un autre sur son chemin de rétablissement.

Chacun a ses propres raisons. Pour ma part, je viens surtout pour ne pas oublier d'où je viens. Comme beaucoup d'alcooliques, j'ai tendance à oublier ce qui ne me plaît pas. Un peu comme si d'un coup d'éponge j'effaçais le tableau.

Un peu comme si je désirais oublier ce qui m'a fait souffrir.

Je viens aussi en réunion pour éprouver émotionnellement ce que les AAmi(e)s partagent. Cet égrégore ne peut se ressentir qu'en étant physiquement présent en réunion.

En écoutant les partages, je relativise ma maladie, je cesse de penser que je suis seul à souffrir, que ce n'est pas juste. L'apitoiement est une dépense d'énergie inutile.

Quand je suis arrivé en AA voici quelques 24 heures, j'entendais à la fin des réunions des expressions comme : "Si la réunion t'a plu, reviens. Si elle ne t'a pas plu, revient." C'est une bonne illustration du pourquoi je viens en réunion.

En fait, quand j'arrive en réunion, je trimbale mes soucis, mes tracas, tout ce qui fait la vie. Et pendant la réunion, je me sens comme débarrassé de toutes ces scories qui polluent ma vie. Le "miracle" s'opère pendant la réunion : je passe par plusieurs états émotionnels et au final je ressors apaisé.

 

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31 mai 2012 4 31 /05 /mai /2012 17:40

Le 6ème concept des Alcooliques Anonymes traite de la Conférence des Services Généraux.

 

« Notre Conférence des Services Généraux, au nom d’A.A dans son ensemble, a comme responsabilité principale de veiller à la survie de nos services mondiaux, et par tradition, détient la décision finale sur les grandes questions d’orientation générale et de finance.

D’autre part, la Conférence reconnaît que l’initiative principale et la responsabilité active, concernant la plupart de ces questions, devraient appartenir aux administrateurs membres de la Conférence, quand ils siègent ensemble pour former le Conseil des Services Généraux des Alcooliques Anonymes. »

 

La question que l'on est en droit de se poser est :Qui dirige A.A. ?

La réponse à cette question peut s’énoncer ainsi : la société est uniquement un mouvement démocratique dont le minimum d’organisation reconnue ne relève d’aucun gouvernement central.

 

Il n’y a pas de membres ou de responsables qui exercent une autorité ou un pouvoir quelconque dans l’association.

Toute forme de gouvernement est inexistante.

Il est tout de même évident que, même dans une organisation sans règlement intérieur officiel, certains travaux doivent être accomplis.

Par exemple, quelqu’un doit s’occuper de trouver un lieu de réunion adéquat, prévoir et préparer le programme des assemblées.

Quelqu’un doit aussi faire servir le café et le goûter au cours duquel s’établit une camaraderie de bon aloi parmi les membres.

Certains groupes trouvent qu’il est sage de confier à un membre cette responsabilité d’entretenir des relations étroites avec A.A à tous les échelons de l’association.

A la formation d’un groupe, des volontaires peuvent assumer certaines de ces fonctions en agissant comme serviteurs du groupe.

Dès qu’il est possible, cependant, ces fonctions sont confiées par élections aux membres qui les exercent à tour de rôle pour un temps limité.

Le groupe classique peut avoir un secrétaire, un comité des programmes, un comité du goûter, un trésorier et un délégué, représentant le groupe au Bureau général de Service ou à l’Assemblée régionale.

On exhorte les nouveaux venus qui ont atteint une période raisonnable de sobriété à assumer leur part de responsabilités. Certaines fonctions déterminées se greffent aussi aux niveaux national et international.

On doit écrire, imprimer et distribuer sur demande la littérature aux individus et aux groupes.

On doit répondre aux demandes d’informations des groupes anciens et nouveaux.

On doit s’occuper des demandes personnelles de renseignements sur le programme de rétablissement A.A.

On doit assister et renseigner les directeurs d’institutions qui le désirent.

On doit établir et maintenir des relations solides avec la presse, la radio, la télévision, le cinéma et tous les autres moyens de communication.

Afin de favoriser la saine croissance de l'association, les premiers membres, assistés d’amis non alcooliques, ont établi un bureau de surveillance: « The Alcoholic Foundation », aujourd’hui « The General Service Board of Alcoholies Anonymous» (le Conseil d’Administration des services généraux des Alcooliques Anonymes). Ce bureau est le gardien des traditions et du service général des A.A.

Il lui incombe cette responsabilité de préserver l’intégrité et les qualités de service de « A.A’s General Service Headquarters » à New York (Quartiers généraux de Services des Alcooliques Anonymes).

La « General Service Conference of A.A. » (Conférence générale de Services) est l’agent de liaison entre ce bureau et les 50.000 groupes A.A.

Cette conférence, composée de 90 délégués des centres régionaux, rencontre les fiduciaires du Bureau et les membres du personnel des quartiers généraux au cours d’une assemblée annuelle de plusieurs jours.

La Conférence est exclusivement une agence de services et de consultations.

Elle n’est pas autorisée à réglementer ou à gouverner l’association.

 

La réponse à cette question : "Qui dirige A.A. ?" peut donc s’énoncer ainsi : la société est uniquement un mouvement démocratique dont le minimum d’organisation reconnue ne relève d’aucun gouvernement central.

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 17:18

Quel bonheur que de savoir que le printemps va commencer demain. Après un dur hiver, voici venu le temps de la promesse de jours meilleurs. Le soleil sera de plus en plus présent et nous allons nous sentir mieux.

Quel bonheur que de savoir que mon abstinence commence. Pour ma part, ce fut un 16 novembre, il faisait froid et le temps était gris.

Mais quel bonheur de commencer à arrêter de boire et de continuer d'arrêter.

Pourquoi cet article?

Simplement pour marquer la transition entre deux périodes, deux temps de la vie.

Maintenant que j'ai poussé la porte d'un groupe des Alcooliques Anonymes, j'ai le choix entre continuer à souffrir dans l'alcool ou envisager la vie sans faire usage de ce produit qui m'est toxique.

Désormais, j'ai le choix.

J'étais dans les ténèbres et j'ai entr'aperçu la lumière.

C'est de ma responsabilité de ne pas laisser se refermer la porte. Juste pour 24 heures.

C'est en vivant 24 heures à la fois que je peux fortifier mon abstinence et envisager la vie sous un angle différent.

J'ai appris qu'en ne mettant plus d'alcool dans mon corps, je pouvais, à mon ryrhme, envisager une vie heureuse.

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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 17:35

On a coutume de parler du bon vieux temps. L'esprit humain est ainsi fait : il ne retient que ce qu'il veut. Il en est de même pour l'alcool. Ma capacité à oublier les mauvais moments de mon alcoolisme pourrait me conduire à une sorte d'euphorie. Celle de penser que je suis guéri de cette maladie qui est incurable. Autant le dire tout de suite,je ne guérirai pas de mon alcoolisme. Grâce aux AA, j'apprends à vivre avec ma maladie 24 heures à la fois mais sans espoir de guérison. Le fait de ne plus m'intoxiquer avec de l'alcool me permet d'envisager une vie moins éprouvante physiquement et psychiquement. L'alcoolisme est une maladie globale avec un substratum psychiatrique plus ou moins avéré. Ce dysfonctionnement émotif et mental est exacerbé sous l'emprise de cette drogue qu'est l'alcool. Aussi, en me sevrant de cette molécule à laquelle je suis allergique, l'éthanol, je peux envisager de vivre en limitant les montagnes russes émotionnelles propres au malade alcoolique qui consomme sa drogue.

Revenons à ce bon vieux temps : celui où l'alcool était festif, convivial. C'était avant de sombrer progressivement dans ma maladie. L'alcool à la fin de mon alcoolisation ne revêtait plus ce côté agréable. Je ne pouvais plus m'en passer même si je me targuais de pouvoir "contrôler". En découvrant les Alcooliques Anonymes, j'ai compris que l'alcool ne m'apportait que des soucis. Le côté agréable propre au consommateur non pathologique m'était interdit dès lors où la maladie s'était installée.

Si le sevrage ne nécessite que quelques jours, le plus difficile, étrangement, ne réside pas dans le fait d'arrêter mais dans celui de continuer d'arrêter. Et même si de nombreuses 24 heures se sont écoulées depuis que j'ai posé le verre, j'ai besoin de revenir régulièrement en réunion pour ne pas oublier que je suis malade alcoolique, que cette maladie est incurable et que je ne pourrai pas consommer à nouveau avec modération.

Une particularité de cette maladie : le "programme" est inscrit définitivement dans les neurones de mon cervreau. Si je mets mes neurones à nouveau au contact de cet allergène qu'est la molécule d'éthanol, alors le circuit de récompense est à nouveau activé et mon cerveau s'emballe aussi vite que le jour où j'ai posé mon verre la dernière fois.

Pourquoi parler de circuit de récompense? Tout simplement parce que j'avais habitué mon cerveau à associer l'alcool à la sensation de plaisir. Parce que je peux faire des associations mentales étranges, je pourrais imaginer que je ne suis plus malade et qu'un petit verre ne pourrait pas me faire de mal du fait que je connais ma maladie et son mode de fonctionnement.  Tous ceux qui ont "rechuté" savent à quel point il est difficile de recommencer d'arrêter une fois que l'on a replongé dans l'alcool.

Alors, oui, je reviens régulièrement en réunion pour ne pas oublier que je suis un malade alcoolique à vie et qu'il n'y a pas de possibilité de guérison.

C'est en écoutant les AAmi(e)s en réunion, que ce soient les anciens ou les "nouveaux", que je me rémémore ces moments pénibles où ma vie était dénuée de sens.

Grâce au programme en 12 étapes suggéré par les Alcooliques Anonymes, j'ai appris à vivre heureux 24 heurs à la fois sans faire usage d'alcool.

 

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5 janvier 2012 4 05 /01 /janvier /2012 19:32

Tous les jeudis à 20h30

212, rue Armand Silvestre 92400 COURBEVOIE

 

Janvier :

 

05  Etre en relation

12  1ère étape + anniversaire du Groupe (1 an) + anniversaire de Douglas (11 ans)

19 11e promesse

27 11e tradition

 

Février :

 

02  Comment s'aider?

09  2e étape

16  12e promesse

23  12e tradition

 

Mars :

 

01  Moi et ma famille

08  3e étape

15  1ère promesse

22  1ère tradition

29 5ème concept.

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 18:39

Tous les jeudis à 20h30

212, rue Armand Silvestre 92400 COURBEVOIE

 

Octobre :

 

06   Vivre et laisser vivre

13  10e étape

20  8e promesse

27 8e tradition

 

Novembre :

 

03  y a-t-il un pilote dans l'avion?

10  11e étape

17  9e promesse

24  9e tradition

 

Décembre :

 

01  Comment passer les fêtes sans alcool?

08  12e étape

15  10e promesse

22  4e concept

29 10e tradition.

 

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16 juin 2011 4 16 /06 /juin /2011 22:04

Nous vous proposons l'agenda des modérations du 3e trimestre 2011.

 

Le groupe sera fermé au mois d'août.

 

JUILLET :

7      Ca commence par moi - REUNION OUVERTE -

14    Fermé pour cause de fête nationale

21    6e promesse

28    6e tradition

 

AOUT : fermé

 

SEPTEMBRE :

1      Apprendre à aimer - REUNION OUVERTE -

8      9e étape

15    7e promesse

22    7e tradition

29    3e concept

 

Réunions tous les jeudis à 20h30 : les réunions du premier jeudi du mois sont ouvertes à toutes et tous, les autres réunions réservées aux malades alcooliques.

 

Lieu de réunion :

212, rue Armand Silvestre à COURBEVOIE

quartier de Bécon-lès-Bruyères.

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14 avril 2011 4 14 /04 /avril /2011 20:03
Jeudi 21 avril : la 3ème promesse jeudi 28 avril : la 3ème tradition jeudi 5 mai : l'important d'abord - réunion ouverte jeudi 12 mai : la 7ème étape jeudi 19 mai : la 4ème promesse jeudi 26 mai : la 4ème tradition jeudi 2 juin : thème libre - réunion ouverte jeudi 9 juin : la 8ème étape jeudi 16 juin : la 5ème promesse jeudi 23 juin : la 5ème tradition jeudi 30 juin : le 2ème concept. Nos réunions se tiennent dans la salle numéro 8 de la paroisse Saint Maurice de Bécon.
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27 mars 2011 7 27 /03 /mars /2011 10:36

Hier, mon frère et moi sommes allés chez un médecin psychiatre qui doit faire un compte-rendu au juge de curatelle et me l'envoyer sous pli cacheté. L'entretien s'est bien déroulé. Paisible. Le médecin a dit qu'il ferait un rapport dans le sens d'une curatelle totale (ou élargie ou je ne sais plus) en fait le maximum. Mon frère est ok avec cela. Le toubib lui a dit qu'une cure n'était pas "la panacée" car s'il revient et qu'il est toujours aussi isolé, il rechutera. Il lui a parlé d'en centre médico-psycho, je ne sais plus, pour qu'il demande à se faire accompagner. Je lui ai parlé des AA qu'il a fortement encouragé mon frère à rencontrer. Il lui a dit  "dans votre situation, il ne s'agit pas de boire un peu, il s'agit de zéro boisson".
Hier, j'ai ouvert un nouveau courrier. Cette fois, ce sont les impôts qui viennent saisir ses meubles à partir de lundi. Il leur doit plusieurs milliers d'euros. Je vais appeler lundi et tenter de temporiser.
Pour l'instant le bailleur temporise car nous l'avons informé de la mise sous curatelle imminente de mon frère et de son désir de faire une cure. Peut-être que cela marchera avec les impots aussi.
 
Le psy m'a regardé droit dans les yeux et m'a demandé pourquoi je ne voulais pas être le curateur. Je lui ai dit que j'en "ai plein les bras avec mes enfants, mon mari, mes boulots...". Il m'a demandé d'y réfléchir. J'ai appelé ma future belle soeur (mon frère aîné se remarie) qui est de la partie. Elle m'a recommandé de ne pas le faire car cela me prendra beaucoup de temps et que je ne connais pas les tuyaux administratifs. En revanche, elle m'a dit que je peux être un relai et une aide pour le curateur qui en sera râvi. Et qu'en temps utile, je pourrai demander à être curateur quand j'aurai plus de temps et plus d'expérience. Elle m'a dit que le curateur ne s'occupera pas de mon frère comme je le fais. Mais que nous pouvons être complémentaires.
 
Vendredi par exemple, je lui ai lavé les pieds et les mains, coupé les ongles, nettoyé la crasse qui s'était acucmulée. La peau de ses pieds a particulièrement souffert à force de macerer nuits et jours dans les mêmes godasses. Ce moment de manicure-pédicure a été un moment de paix et de douceur. Cela m'a fait du bien. Et à lui aussi je pense.
 
Maintenant, il ne récupère pas ses fonctions psychomotrices fines. Mon mari qui l'a vu pour la première fois depuis son hospitalisation m'a affirmé qu'il y a un gros souci au cerveau. Il pense à quelque chose de type AVC. C'est vrai que je me suis habituée à voir mon frère combattre pour couper sa viande, mettre ses chaussettes, fermer son bouton de braguette, répondre lentement, avoir des difficultés d'élocution, mélanger les mots, en avaler certains.... Mon mari dans son effroi m'a donné à réaliser qu'en effet ce n'est pas normal.
 
Demain continue le parcours du combattant. Ces deux médecins (celui de l'hôpital et son médecin de ville) sont enfin de retour de vacances.
 
Je me demande pourquoi, il y a 6 ans, mon frère était dans un état grave à l'hôpital pour les mêmes raisons et que mon frère est encore mon principal tourment à ce jour.
 
Ce message a été écrit par la soeur non alcoolique d'un malade alcoolique toujours dans le produit.

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 09:36

Jeudi 24 mars 2011, je suis arrivé au groupe vers 20 heures.

J'ai procédé à la mise en place du groupe : apposer les affichettes sur la grille extérieure et à deux endroits pour le fléchage.

Dans ce groupe qui a ouvert le 6 janvier 2011, nous sommes un petit noyau d'habitués composé de 3-4 amis. J'étais seul.

Vers 20h20, deux personnes se présentent et me disent avoir eu notre adresse par la permanence des AA. Je les accueillais comme il se doit en leur souhaitant la bienvenue autour d'une boisson chaude.

20h30 : je suis toujours seul avec ces deux nouveaux amis. Je sors de la salle et me mets à me réciter la prière de la sérénité en boucle. Je respire profondément et reviens dans la salle.

J'explique que les AAmi(e)s arriveront un peu plus tard... Malgré mes quelques 24 heures d'abstinence, je n'avais jamais eu à vivre pareille situation : accueillir seul deux nouveaux amis. J'ai informé que j'allais commencer la réunion et j'ai respecté le "rituel" d'ouverture d'une réunion. Lecture de la définition. Annonce du thème de la réunion qui était la 2e tradition (j'ai orienté vers la première étape en fait). Lecture de notre méthode. Lecture du BIG de mars. Les deux minutes de littérature : c'est là que j'ai bifurqué vers la première étape.

J'ai ensuite partagé sur la première étape, sur ma vie dans l'alcool et sans alcool et essayé d'être sobre dans mon partage, sans triomphalisme ni apitoiement : simplement être moi, avec mes mots, mes forces et mes faiblesses.

Je me suis rendu compte que j'ai partagé assez longuement, mais en m'assurant que les deux nouveaux amis ne décrochaient pas.

Puis vint le moment où je leur ai donné la parole. Et là, le miracle AA s'est à nouveau produit sous mes yeux.

C'est d'abord l'homme qui a partagé. Cet ami précisait être plutôt timide, mais il a exposé de façon très claire sa vie dans l'alcool. Je le sentais soulagé de pouvoir s'exprimer librement, de pouvoir mettre des mots sur ses maux. Plusieurs fois, il me disait "comme vous l'avez dit" reprenant à son compte certains de mes propos. L'émotion était palpable et les larmes prêtes à couler. Mais beaucoup de dignité dans ce partage.

Ensuite, ce fut la femme, l'autre personne, qui partagea. Tout comme le prédécesseur, elle reconnaissait avoir un problème d'alcool depuis de nombreuses années, mais n'était pas désocialisée comme son ami.

Une discussion  s'ensuivit où chacun parla sans couper la parole à l'autre.

Je terminais en insistant sur l'utilité des réunions et de s'investir dans le service. Et de citer mon expérience personnelle avec comme premier service celui de l'intendance (le café, les bonbons, ...) où quelques gestes simples renforcèrent mon sentiment d'appartenance au groupe.

Après avoir donné lecture de la formule suggérée pour clore la réunion, nous nous sommes unis en fraternité et j'ai récité la pensée des AA. Nous avons rompu la chaîne et proposé de revenir car "AA ça marche si vous le faites marcher! "

 

 

 

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Présentation

  • : Groupe des Alcooliques Anonymes de Courbevoie-Bécon
  • : Créé au moment du 50ème anniversaire du mouvement Alcooliques Anonymes en France, en novembre 2010, le groupe de Courbevoie-Bécon s'est d'abord appelé : "Groupe des 50 ans". Par la suite, il s'est avéré préférable de le rebaptiser simplement 'Groupe de Courbevoie-Bécon", pour éviter la confusion avec un groupe de "cinquantenaires" exclusivement.
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